Au contraire de Brassens, que pourtant j'affectionne particulièrement, je n'ai rien contre les gens en uniforme, quel qu'il soit. Du moins tant qu'ils font leur boulot sans en abuser, mais c'est une autre affaire.
Par contre, j'ai beaucoup de haine contre ceux qui se targuent d'être farouchement défenseurs de leurs droits, ce qui se manifeste en général souvent par une animosité à l'encontre des policier mais surtout des différents agents de sécurité, contrôleurs, etc.
Typiquement, ce genre d'individu refuse (ou du moins, dit refuser) de présenter un justificatif d'identité à quiconque n'est pas policier. Cela prend des proportions ridicules quand il s'agit d'un agent de sécurité de l'université qui vérifie que les personnes qui sont dans le parc privé à une heure indue sont bien des étudiants (ou des membres du personnel) ... Vu que, si l'on ne coopère pas à sa demande (du reste amicale), il sera bien forcé d'appeler les forces de l'ordre pour qu'elles procèdent au contrôle d'identité - et s'il le fait, il sera irrémédiablement classé « fasciste », voire note afférente.
Dans le même ordre d'idée, il y a les contrôleurs : franchement, quand on prend un moyen de transport en commun sans payer, on sait parfaitement ce qu'on fait. Je suis passablement agacé à chaque fois que j'entend parler de « ces salauds de contrôleurs », qui si l'on en croit le vulgaire prendraient un malin plaisir à verbaliser. Évidemment, personne ne fait jamais remarquer que les fraudeurs sont eux la cause de la hausse des prix du transports (parce que moins de fraudeurs signifie une meilleure rentabilité, donc potentiellement des prix plus bas). Et là encore, il y a toujours les même guignols qui sont fiers d'annoncer qu'ils n'ont pas à présenter leurs papiers aux contrôleurs qui ne sont pas assermentés, et c'est reparti pour un tour !
Les exemples sont trop nombreux pour être tous cités ici. Mais c'est quand même fou le nombre de crétins qui, soit-disant fiers de leurs libertés individuelles, s'en servent comme d'un prétexte pour pouvoir cracher à la gueule de personnes faisant normalement leur boulot, lequel boulot est de surcroit fort utile.
mercredi, décembre 21, 2005
mercredi, décembre 07, 2005
De retour ... sur la circulation à pied
Comme disait Rousseau, « quand on veut voyager, il faut aller à pied ».
Pour des raisons qui n'ont rien à voir avec celles qu'il développa, je suis tout à faire d'accord avec lui (essentiellement, écologie et santé), et je pratique autant que faire se peut les déplacements à pied - le reste du temps, je prend le métro ou les transports en commun, comme vous l'aurez deviné en lisant les autres messages.
On entend souvent les automobilistes se plaindre des dangers de la circulation, de ce que les autres ne savent pas conduire, etc. Eh bien moi, je peste contre les piétons chauffards :
- Qui stationnent pour tailler le bout de gras en plein milieu du trotoir, interrompant le flot piétonnier et demandant soit de forcer le passage, soit de passer par la route.
- Qui marchent à N de front, ou bien avec des chiens tenus en laisse, de telle façon qu'ils bloquent tout le trotoir, et bien sûr à une allure de tortue, voir le premier point pour les inconvénients. C'est aussi valable dans les escalators, quand on est obligé de les prendre, puisque les gens ont tendance à s'y arrêter et à bloquer ceux qui veulent monter.
- Que peuvent constituer les vélos et rollers, qui je l'accorde ont rarement la place de circuler ailleurs, mais qui ne se conduisent pas toujours très élégamment (et je reste poli).
Le pire, c'est que souvent quand l'homme pressé que je suis ose demander aux importuns de s'écarter, les regards qu'on me lance me font bien comprendre que je suis un dangereux tyran, que la rue leur appartient, qu'il est naturel de ne pas prévoir que d'autres puissent vouloir l'utiliser. C'est à ces moments là que j'ai vraiment des pulsions haineuses ...
Voilà pour aujourd'hui, et je devrais me remettre à poster régulièrement, si le boulot ne me happe pas de nouveau ...
Pour des raisons qui n'ont rien à voir avec celles qu'il développa, je suis tout à faire d'accord avec lui (essentiellement, écologie et santé), et je pratique autant que faire se peut les déplacements à pied - le reste du temps, je prend le métro ou les transports en commun, comme vous l'aurez deviné en lisant les autres messages.
On entend souvent les automobilistes se plaindre des dangers de la circulation, de ce que les autres ne savent pas conduire, etc. Eh bien moi, je peste contre les piétons chauffards :
- Qui stationnent pour tailler le bout de gras en plein milieu du trotoir, interrompant le flot piétonnier et demandant soit de forcer le passage, soit de passer par la route.
- Qui marchent à N de front, ou bien avec des chiens tenus en laisse, de telle façon qu'ils bloquent tout le trotoir, et bien sûr à une allure de tortue, voir le premier point pour les inconvénients. C'est aussi valable dans les escalators, quand on est obligé de les prendre, puisque les gens ont tendance à s'y arrêter et à bloquer ceux qui veulent monter.
- Que peuvent constituer les vélos et rollers, qui je l'accorde ont rarement la place de circuler ailleurs, mais qui ne se conduisent pas toujours très élégamment (et je reste poli).
Le pire, c'est que souvent quand l'homme pressé que je suis ose demander aux importuns de s'écarter, les regards qu'on me lance me font bien comprendre que je suis un dangereux tyran, que la rue leur appartient, qu'il est naturel de ne pas prévoir que d'autres puissent vouloir l'utiliser. C'est à ces moments là que j'ai vraiment des pulsions haineuses ...
Voilà pour aujourd'hui, et je devrais me remettre à poster régulièrement, si le boulot ne me happe pas de nouveau ...
mardi, novembre 08, 2005
Actualité
La tournure que prend les évènements me pousse, non pas à écrire quelque chose ici parce que ce n'est pas le lieu, mais à inviter ceux qui pourraient me lire à aller à des sources intéressantes.
En particulier (je relaie des adresses qu'on m'a fourni) :
- un texte (en pdf) qui dresse un état des lieux assez pertinent ;
- un blog fort intéressant ;
- un autre blog (déjà présent dans mes liens)
- enfin, un petit texte qui résume assez bien ce que j'aurais pu écrire.
Tiens, et en passant, un livre à lire : Le destin des immigrés, d'Emmanuel Todd.
Voilà, en attendant un vrai message haineux !
En particulier (je relaie des adresses qu'on m'a fourni) :
- un texte (en pdf) qui dresse un état des lieux assez pertinent ;
- un blog fort intéressant ;
- un autre blog (déjà présent dans mes liens)
- enfin, un petit texte qui résume assez bien ce que j'aurais pu écrire.
Tiens, et en passant, un livre à lire : Le destin des immigrés, d'Emmanuel Todd.
Voilà, en attendant un vrai message haineux !
jeudi, novembre 03, 2005
Les fascistes : c'est ceux qui disent qu'y sont
Il faudra un jour que le vulgaire se fasse à l'idée que les mots ont une signification propre.
Par exemple : le mot « fasciste ». Il est devenu désepérément vulgaire, et a désormais pour signification « trop autoritaire », avec une petite nuance d' « agressivité ». Le fascisme n'a plus rien à voir avec le nationalisme, le culte du chef, etc.
Non, « fasciste » est juste devenu une sorte d'insulte. Sont donc vulgairement fascistes le gardien d'immeuble qui tance les bruyants ou le professeur qui réclame le calme.
À noter que si le vulgaire veut marquer sa désapprobation totale, il utilisera de préférence « nazi », qui rajoute parfois un peu de racisme mais est surtout la version forte de « fasciste ». Par exemple, le professeur qui en plus donne une punition passe immédiatement de fasciste à nazi.
L'appauvrissement de ces deux termes me désole ; déjà, parce que les gens ne savent plus de quoi ils parlent - les étudiants de fac (donc censément pas les plus illettrés de la population) qui refont le monde parlent de « régime fasciste » à la place de « dictature », par exemple.
Ensuite, parce que si je ne suis pas un farouche défenseur du devoir de mémoire à tout prix, il me semble de bon aloi de laisser le nauséabond à sa juste place, et de n'y faire référence que dans des situations idoines. Or si « fasciste » ou « nazi » deviennent des insultes courantes, ou pire encore juste des termes galvaudés, tout d'un coup les flammes brunâtres deviennent quelque chose de vulgaire, donc d'acceptable, pour toute une partie de la population. Et ça, j'aimerais autant que possible l'éviter !
Par exemple : le mot « fasciste ». Il est devenu désepérément vulgaire, et a désormais pour signification « trop autoritaire », avec une petite nuance d' « agressivité ». Le fascisme n'a plus rien à voir avec le nationalisme, le culte du chef, etc.
Non, « fasciste » est juste devenu une sorte d'insulte. Sont donc vulgairement fascistes le gardien d'immeuble qui tance les bruyants ou le professeur qui réclame le calme.
À noter que si le vulgaire veut marquer sa désapprobation totale, il utilisera de préférence « nazi », qui rajoute parfois un peu de racisme mais est surtout la version forte de « fasciste ». Par exemple, le professeur qui en plus donne une punition passe immédiatement de fasciste à nazi.
L'appauvrissement de ces deux termes me désole ; déjà, parce que les gens ne savent plus de quoi ils parlent - les étudiants de fac (donc censément pas les plus illettrés de la population) qui refont le monde parlent de « régime fasciste » à la place de « dictature », par exemple.
Ensuite, parce que si je ne suis pas un farouche défenseur du devoir de mémoire à tout prix, il me semble de bon aloi de laisser le nauséabond à sa juste place, et de n'y faire référence que dans des situations idoines. Or si « fasciste » ou « nazi » deviennent des insultes courantes, ou pire encore juste des termes galvaudés, tout d'un coup les flammes brunâtres deviennent quelque chose de vulgaire, donc d'acceptable, pour toute une partie de la population. Et ça, j'aimerais autant que possible l'éviter !
Les musiciens du métro
Selon mon usage, une remarque liminaire : je n'ai rien contre la mendicité, sauf à ce qu'elle ne devrait naturellement pas avoir lieu d'être. S'il m'est arrivé de donner, c'est assez rare et je ne suis pas non plus vraiment généreux, mais je trouve normal que si l'État défaille à subvenir aux besoins des plus démunis, ceux qui le veulent y veillent.
Cela dit, je trouve particulièrement insupportables les musiciens du métro. Attention, je ne parle pas de ceux qui agrémentent plus ou moins les couloirs du métro : si on aime, on s'arrête ; si on aime pas, on presse le pas ; si on s'en fout (à l'instar de la majorité), on s'en fout.
Non, ma haine cible les mélomanes qui se sentent le droit de venir importuner les passagers dans les rames, là où on ne peut pas s'échapper. La question de savoir s'ils sont talentueux, je m'en cogne (encore que ceux qui jouent mal sont encore plus pénibles que les autres, et même un peu ridicules ce qui me fait de la peine en même temps que ça m'énerve) : j'estime avoir le droit de ne pas avoir à écouter de la musique que je n'aime pas. Quand bien même la musique me plairait, il y aura toujours quelqu'un dans la rame qui n'aime pas, et donc ça revient au même.
En passant, cette remarque concerne aussi ceux qui improvisent un petit spectacle ; pour amusant (ou là encore, parfois pitoyable) qu'il puisse être, il suffit qu'il importune une personne pour qu'il soit indésirable.
Le côté vraiment malheureux, c'est que dans la rue (là où le badaud a le choix), ces spectacles devraient être légitimes ! C'est même une tradition malheureusement perdue ... Et je conclurais donc cette note en invitant le lecteur à se rendre, l'été venu, à Chalons dans la rue.
Cela dit, je trouve particulièrement insupportables les musiciens du métro. Attention, je ne parle pas de ceux qui agrémentent plus ou moins les couloirs du métro : si on aime, on s'arrête ; si on aime pas, on presse le pas ; si on s'en fout (à l'instar de la majorité), on s'en fout.
Non, ma haine cible les mélomanes qui se sentent le droit de venir importuner les passagers dans les rames, là où on ne peut pas s'échapper. La question de savoir s'ils sont talentueux, je m'en cogne (encore que ceux qui jouent mal sont encore plus pénibles que les autres, et même un peu ridicules ce qui me fait de la peine en même temps que ça m'énerve) : j'estime avoir le droit de ne pas avoir à écouter de la musique que je n'aime pas. Quand bien même la musique me plairait, il y aura toujours quelqu'un dans la rame qui n'aime pas, et donc ça revient au même.
En passant, cette remarque concerne aussi ceux qui improvisent un petit spectacle ; pour amusant (ou là encore, parfois pitoyable) qu'il puisse être, il suffit qu'il importune une personne pour qu'il soit indésirable.
Le côté vraiment malheureux, c'est que dans la rue (là où le badaud a le choix), ces spectacles devraient être légitimes ! C'est même une tradition malheureusement perdue ... Et je conclurais donc cette note en invitant le lecteur à se rendre, l'été venu, à Chalons dans la rue.
mercredi, octobre 26, 2005
Je me fais peut-être un film ...
Mais aller au cinéma, ça devient franchement pénible. On s'étonnera ensuite de la désaffection que le cinéma connait ; mais franchement, entre regarder tranquillement un DVD chez moi pour environ 3€ (à partager entre moi et mes amis), ou aller au cinéma et payer 6 à 8€ par personne et subir :
- En premier lieu, les consommateurs de pop-corn. C'est complètement intolérable, et les cinémas sont carrément criminels d'en vendre. Ça génère un bruit monstrueux, et l'odeur est plus que vive à plusieurs places à la ronde.
- En second lieu, ceux qui discutent pendant le film. Bordel, c'est quand même la moindre des choses que de se taire pendant un film ! On peut s'esclaffer si le film s'y prête, on peut chuchoter à l'oreille de son voisin si on a un commentaire urgent à faire, mais il devient monnaie courante d'entendre les commentaires (le plus souvent insipides, pour ne pas dire offensant l'intelligence) de spectateurs qui manifestement ne font pas la différence entre aller au cinéma et regarder un film chez eux. Parmi eux, il y a assez souvent des « racailles » qui de surcroît ne toléreront pas qu'on leur signifie qu'il serait de bon aloi de se taire, et ça se résoudra via la sécurité.
- En troisième lieu, ceux qui reçoivent des appels sur leur portable.
- En quatrième lieu, ceux qui ne savent pas retenir leurs flux gazeux le temps d'une séance.
J'en oublie sûrement, mais le tout fait que j'ai de moins en moins envie d'aller au cinéma, et je choisis soigneusement mes salles. En particulier, les cinémas qui proposent des cartes « à volonté » sont à éviter. Cela ne tient pas du tout aux films qu'ils projettent ni à la répartition du budget, simplement quand les spectateurs viennent sans payer, ils ont tendance justement à se croire chez eux, et adoptent les comportement sus-cités.
C'est dommage, parce que souvent je suis obligé d'attendre plusieurs mois avant de pouvoir voir un film (je suis aussi contre le piratage), mais je préfère voir un film dans de bonnes conditions que de maudire cent fois les *ù£^! qui me l'auront gâché.
- En premier lieu, les consommateurs de pop-corn. C'est complètement intolérable, et les cinémas sont carrément criminels d'en vendre. Ça génère un bruit monstrueux, et l'odeur est plus que vive à plusieurs places à la ronde.
- En second lieu, ceux qui discutent pendant le film. Bordel, c'est quand même la moindre des choses que de se taire pendant un film ! On peut s'esclaffer si le film s'y prête, on peut chuchoter à l'oreille de son voisin si on a un commentaire urgent à faire, mais il devient monnaie courante d'entendre les commentaires (le plus souvent insipides, pour ne pas dire offensant l'intelligence) de spectateurs qui manifestement ne font pas la différence entre aller au cinéma et regarder un film chez eux. Parmi eux, il y a assez souvent des « racailles » qui de surcroît ne toléreront pas qu'on leur signifie qu'il serait de bon aloi de se taire, et ça se résoudra via la sécurité.
- En troisième lieu, ceux qui reçoivent des appels sur leur portable.
- En quatrième lieu, ceux qui ne savent pas retenir leurs flux gazeux le temps d'une séance.
J'en oublie sûrement, mais le tout fait que j'ai de moins en moins envie d'aller au cinéma, et je choisis soigneusement mes salles. En particulier, les cinémas qui proposent des cartes « à volonté » sont à éviter. Cela ne tient pas du tout aux films qu'ils projettent ni à la répartition du budget, simplement quand les spectateurs viennent sans payer, ils ont tendance justement à se croire chez eux, et adoptent les comportement sus-cités.
C'est dommage, parce que souvent je suis obligé d'attendre plusieurs mois avant de pouvoir voir un film (je suis aussi contre le piratage), mais je préfère voir un film dans de bonnes conditions que de maudire cent fois les *ù£^! qui me l'auront gâché.
lundi, octobre 24, 2005
Les files d'attente
Mon aversion pour le PNI (prochain non-identifé), à savoir l'individu appartenant à la masse des gens, s'aggrave de jour en jour.
Nous avons dans notre beau pays l'habitude de former des files d'attente, qui consistent à ce que le premier servi (ou le premier à passer à la caisse, etc.) soit le premier arrivé. Cette règle a pour mérite d'éviter le chaos, voire la loi du plus fort, et la majorité semble s'en accomoder.
Pourtant, il y a presque toujours quelqu'un qui essaie de passer outre. Les archétypes sont :
- Le pressé : il a quelque chose de (forcément) plus urgent que vous à faire.
- La personne handicapée : quand bien même elle serait en fauteuil roulant, son statut lui donne (semble-t-il) le droit de passer devant vous.
- La personne âgée : deux variantes ici, celle qui se comporte comme l'handicapé, et celle qui fait mine de rien.
- Celui qui n'en a rien à foutre : auto-explicite. Il vous méprise, et donc prend le droit de passer devant. Par exemple, le « jeune » aux cheveux longs et gras qui se défonce les tympans avec son balladeur.
Avant que les commentaires perfides ne fusent, je précise que j'ai toujours laissé passer les gens quand ils me le demandaient. Et je trouve cela parfaitement justifié, justement, que quelqu'un qui est pressé ou en situation inconfortable puisse passer devant moi !
Simplement, je ne tolère pas (en particulier dans le cas du type pressé) qu'on prenne ce droit sans me demander mon avis, parce qu'il est des fois ou moi aussi, je suis particulièrement pressé ou en situation inconfortable (genre, quand je suis malade et qu'un besoin pressant me saisit). Accessoirement, ça permet de remercier, de créer un (bref) contact humain, bref des choses plutôt agréable, mmh ?
En fait, j'ai aussi beaucoup de mal à supporter ceux qui contournent la file et ne vont demander qu'à la personne qui est en premier dans la file (s'il dit oui, il squizze l'avis de tous ceux qui sont derrière lui). Pour bien faire, il faut demander personne par personne (ou à la cantonnade).
Et bien sûr, comme d'habitude, si l'on s'avise de faire la moindre remarque, on est aussitôt catalogué comme étant le tyran (voire le fasciste, il faudra que je fasse une note à ce service) de service !
Nous avons dans notre beau pays l'habitude de former des files d'attente, qui consistent à ce que le premier servi (ou le premier à passer à la caisse, etc.) soit le premier arrivé. Cette règle a pour mérite d'éviter le chaos, voire la loi du plus fort, et la majorité semble s'en accomoder.
Pourtant, il y a presque toujours quelqu'un qui essaie de passer outre. Les archétypes sont :
- Le pressé : il a quelque chose de (forcément) plus urgent que vous à faire.
- La personne handicapée : quand bien même elle serait en fauteuil roulant, son statut lui donne (semble-t-il) le droit de passer devant vous.
- La personne âgée : deux variantes ici, celle qui se comporte comme l'handicapé, et celle qui fait mine de rien.
- Celui qui n'en a rien à foutre : auto-explicite. Il vous méprise, et donc prend le droit de passer devant. Par exemple, le « jeune » aux cheveux longs et gras qui se défonce les tympans avec son balladeur.
Avant que les commentaires perfides ne fusent, je précise que j'ai toujours laissé passer les gens quand ils me le demandaient. Et je trouve cela parfaitement justifié, justement, que quelqu'un qui est pressé ou en situation inconfortable puisse passer devant moi !
Simplement, je ne tolère pas (en particulier dans le cas du type pressé) qu'on prenne ce droit sans me demander mon avis, parce qu'il est des fois ou moi aussi, je suis particulièrement pressé ou en situation inconfortable (genre, quand je suis malade et qu'un besoin pressant me saisit). Accessoirement, ça permet de remercier, de créer un (bref) contact humain, bref des choses plutôt agréable, mmh ?
En fait, j'ai aussi beaucoup de mal à supporter ceux qui contournent la file et ne vont demander qu'à la personne qui est en premier dans la file (s'il dit oui, il squizze l'avis de tous ceux qui sont derrière lui). Pour bien faire, il faut demander personne par personne (ou à la cantonnade).
Et bien sûr, comme d'habitude, si l'on s'avise de faire la moindre remarque, on est aussitôt catalogué comme étant le tyran (voire le fasciste, il faudra que je fasse une note à ce service) de service !
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