mercredi, décembre 21, 2005

La phobie des uniformes privés

Au contraire de Brassens, que pourtant j'affectionne particulièrement, je n'ai rien contre les gens en uniforme, quel qu'il soit. Du moins tant qu'ils font leur boulot sans en abuser, mais c'est une autre affaire.

Par contre, j'ai beaucoup de haine contre ceux qui se targuent d'être farouchement défenseurs de leurs droits, ce qui se manifeste en général souvent par une animosité à l'encontre des policier mais surtout des différents agents de sécurité, contrôleurs, etc.

Typiquement, ce genre d'individu refuse (ou du moins, dit refuser) de présenter un justificatif d'identité à quiconque n'est pas policier. Cela prend des proportions ridicules quand il s'agit d'un agent de sécurité de l'université qui vérifie que les personnes qui sont dans le parc privé à une heure indue sont bien des étudiants (ou des membres du personnel) ... Vu que, si l'on ne coopère pas à sa demande (du reste amicale), il sera bien forcé d'appeler les forces de l'ordre pour qu'elles procèdent au contrôle d'identité - et s'il le fait, il sera irrémédiablement classé « fasciste », voire note afférente.

Dans le même ordre d'idée, il y a les contrôleurs : franchement, quand on prend un moyen de transport en commun sans payer, on sait parfaitement ce qu'on fait. Je suis passablement agacé à chaque fois que j'entend parler de « ces salauds de contrôleurs », qui si l'on en croit le vulgaire prendraient un malin plaisir à verbaliser. Évidemment, personne ne fait jamais remarquer que les fraudeurs sont eux la cause de la hausse des prix du transports (parce que moins de fraudeurs signifie une meilleure rentabilité, donc potentiellement des prix plus bas). Et là encore, il y a toujours les même guignols qui sont fiers d'annoncer qu'ils n'ont pas à présenter leurs papiers aux contrôleurs qui ne sont pas assermentés, et c'est reparti pour un tour !

Les exemples sont trop nombreux pour être tous cités ici. Mais c'est quand même fou le nombre de crétins qui, soit-disant fiers de leurs libertés individuelles, s'en servent comme d'un prétexte pour pouvoir cracher à la gueule de personnes faisant normalement leur boulot, lequel boulot est de surcroit fort utile.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

A rebours, la chronique de Patrick Pelloux dans le dernier Charlie Hebdo signale le cas de ces vigiles qui filtrent maintenant les entrées dans les services d'urgence, roulant les mécaniques et à l'origine de nombre de bavures : on refoule le SDF malgré son hypothermie grave, l'agité menaçant qui n'est qu'un diabétique en hypoglycémie majeure ou un malade mental qu'il faut hospitaliser d'urgence.

Pour la resquille dans les transports en commun, je vous plussoie entièrement. Je signale le cas de ces jeunes Beurettes qui ne laissent pas dépasser une mèche de leur hijab - pour respecter les prescriptions du prophète - mais qui sautent quotidiennement sur les portiques en gare de Meaux - commettant ainsi un vol caractérisé, également sévèrement réprimé par le dit Prophète...

Anonyme a dit…

Nous voilà enfin d'accord sur un point, mon cher baygon jaune. Faut laisser les gens faire leur boulot.

Mais vous ne trouvez pas quand même que les pères noël abusent de leur uniforme, sans parler des évêques et du pape.