mercredi, octobre 26, 2005

Je me fais peut-être un film ...

Mais aller au cinéma, ça devient franchement pénible. On s'étonnera ensuite de la désaffection que le cinéma connait ; mais franchement, entre regarder tranquillement un DVD chez moi pour environ 3€ (à partager entre moi et mes amis), ou aller au cinéma et payer 6 à 8€ par personne et subir :

- En premier lieu, les consommateurs de pop-corn. C'est complètement intolérable, et les cinémas sont carrément criminels d'en vendre. Ça génère un bruit monstrueux, et l'odeur est plus que vive à plusieurs places à la ronde.

- En second lieu, ceux qui discutent pendant le film. Bordel, c'est quand même la moindre des choses que de se taire pendant un film ! On peut s'esclaffer si le film s'y prête, on peut chuchoter à l'oreille de son voisin si on a un commentaire urgent à faire, mais il devient monnaie courante d'entendre les commentaires (le plus souvent insipides, pour ne pas dire offensant l'intelligence) de spectateurs qui manifestement ne font pas la différence entre aller au cinéma et regarder un film chez eux. Parmi eux, il y a assez souvent des « racailles » qui de surcroît ne toléreront pas qu'on leur signifie qu'il serait de bon aloi de se taire, et ça se résoudra via la sécurité.

- En troisième lieu, ceux qui reçoivent des appels sur leur portable.

- En quatrième lieu, ceux qui ne savent pas retenir leurs flux gazeux le temps d'une séance.

J'en oublie sûrement, mais le tout fait que j'ai de moins en moins envie d'aller au cinéma, et je choisis soigneusement mes salles. En particulier, les cinémas qui proposent des cartes « à volonté » sont à éviter. Cela ne tient pas du tout aux films qu'ils projettent ni à la répartition du budget, simplement quand les spectateurs viennent sans payer, ils ont tendance justement à se croire chez eux, et adoptent les comportement sus-cités.

C'est dommage, parce que souvent je suis obligé d'attendre plusieurs mois avant de pouvoir voir un film (je suis aussi contre le piratage), mais je préfère voir un film dans de bonnes conditions que de maudire cent fois les *ù£^! qui me l'auront gâché.

lundi, octobre 24, 2005

Les files d'attente

Mon aversion pour le PNI (prochain non-identifé), à savoir l'individu appartenant à la masse des gens, s'aggrave de jour en jour.

Nous avons dans notre beau pays l'habitude de former des files d'attente, qui consistent à ce que le premier servi (ou le premier à passer à la caisse, etc.) soit le premier arrivé. Cette règle a pour mérite d'éviter le chaos, voire la loi du plus fort, et la majorité semble s'en accomoder.

Pourtant, il y a presque toujours quelqu'un qui essaie de passer outre. Les archétypes sont :
- Le pressé : il a quelque chose de (forcément) plus urgent que vous à faire.
- La personne handicapée : quand bien même elle serait en fauteuil roulant, son statut lui donne (semble-t-il) le droit de passer devant vous.
- La personne âgée : deux variantes ici, celle qui se comporte comme l'handicapé, et celle qui fait mine de rien.
- Celui qui n'en a rien à foutre : auto-explicite. Il vous méprise, et donc prend le droit de passer devant. Par exemple, le « jeune » aux cheveux longs et gras qui se défonce les tympans avec son balladeur.

Avant que les commentaires perfides ne fusent, je précise que j'ai toujours laissé passer les gens quand ils me le demandaient. Et je trouve cela parfaitement justifié, justement, que quelqu'un qui est pressé ou en situation inconfortable puisse passer devant moi !

Simplement, je ne tolère pas (en particulier dans le cas du type pressé) qu'on prenne ce droit sans me demander mon avis, parce qu'il est des fois ou moi aussi, je suis particulièrement pressé ou en situation inconfortable (genre, quand je suis malade et qu'un besoin pressant me saisit). Accessoirement, ça permet de remercier, de créer un (bref) contact humain, bref des choses plutôt agréable, mmh ?

En fait, j'ai aussi beaucoup de mal à supporter ceux qui contournent la file et ne vont demander qu'à la personne qui est en premier dans la file (s'il dit oui, il squizze l'avis de tous ceux qui sont derrière lui). Pour bien faire, il faut demander personne par personne (ou à la cantonnade).

Et bien sûr, comme d'habitude, si l'on s'avise de faire la moindre remarque, on est aussitôt catalogué comme étant le tyran (voire le fasciste, il faudra que je fasse une note à ce service) de service !

dimanche, octobre 16, 2005

Les voisins

En écrivant ce message, j'ai un peu l'impression de marcher dans les bottes de Desproges. Mais en fait, quand lui décrie le fait que les voisins de plaignent du moindre bruit, et bien moi je suis celui qui se plaint ...

Notez d'abord que le bruit dans la journée m'indiffère pour ainsi dire totalement ; il est normal que l'on passe l'aspirateur, que les enfants jouent (et fassent donc du bruit, en particulier pour ceux qui habitent en dessous), qu'à l'occasion on bricole un peu, bref que chacun vive sa vie. Il est d'ailleurs fort rare que le bruit soit excessif en comparaison des bruits de son propre intérieur ou de la rue.

Par contre, le bruit nocturne, lui, est proprement insupportable. Parce qu'à ces heures, le même niveau sonore devient omniprésent, on n'entend plus que lui, il obnubile et il devient impossible de dormir.

Or il est devenu naturel pour toute une génération d'inviter des amis dans des soirées arrosées jusqu'à plus soif, et qu'en général ces soirées sont fortement sonorisées, « pour mettre de l'ambiance ». En outre la musique impose de parler fort, la fumée (toute bonne soirée étudiante voit son lot de cigarettes, pour ne citer que les substances licites) étouffe et on ouvre les fenêtres, ce qui au final décuple la nuisance sonore pour les voisins.

L'honnête homme se voit donc obliger d'aller signifier aux importuns que lui, le lendemain, il travaille (et qu'il ne pourra pas faire sauter ses cours), et qu'à 2h du matin il est raisonnable de demander un silence relatif. La plupart du temps, l'honnête homme passe alors pour un fasciste (je consacrerai prochainement un message à ce terme) qui « brime la jeunesse », quand bien même il aurait le même âge que ses charmants voisins ...

Il arrive même qu'il soit reçu avec une morgue insolente et imbécile par ceux qui refusent de baisser le son, en exhortant à appeler la police (qui est censée garantir l'ordre public et verbaliser pour tapage nocturne, après tout). Évidemment, si la police est appelée, d'une part l'adjectif fasciste sera définitivement accolé à l'honnête homme, et d'autre part il aura potentiellement appelé pour rien, parce que les vils chafouins peuvent toujours guéter l'arrivée de la police. Il peut ausi s'ensuivre une guerre de voisinage, où les voisins ont l'avantage du nombre (c'est plus facile quand on est dans une collocation d'étudiants).

Et tout ceci n'est pas le fait de « racailles » - et pour cause : ils n'ont pas facilement accès aux même logements que moi. Non, ceci est le fait d'étudiants (à peu près) propres sur eux, fréquentant l'université voire des grandes écoles.

Comme quoi, l'incivilité est devenue vulgaire.

mardi, octobre 04, 2005

C'est amusant ...

Évidemment, quelques jours après ma diatribe sur les grèves, à quoi assiste-t-on ?

- Des syndicats qui squattent un bâteau qui ne leur appartient pas, et s'étonnent de voir débarquer le GIGN.

- Une petite grève nationale, pour garder la forme.

Bon, le service minimal semble tenir le choc ... pour l'instant ! J'affute mes piquets en attendant ...