mardi, avril 11, 2006

Rhume, moustiques, épidémies et actualité

Je déteste être malade. Ça doit être le cas de la plupart des gens, mais franchement, je me suis toujours posé des questions sur les virus, microbes et autres parasites : il serait bien plus efficace pour eux de se multiplier en symbiose plutôt qu'en détruisant ou en gênant l'hôte, non ?

Il faut bien reconnaître qu'en ces temps d'épidémies intempestives, il y a de quoi se poser des questions ; mais on reconnaitre aisément que les épidémies les plus virulentes, les aberrations, étaient autrefois auto-régulées. Qu'une version hyper-violente d'un virus apparaisse, et elle sombrait dans l'oubli une fois une population anéantie ou immunisée. Or actuellement, on étend la zone de contamination (par transports), on contient plus ou moins la contagion et on réussit (parfois) à faire survivre les victimes. Résultat : les maladies prospèrent lentement au niveau mondial plutôt que de ravager intensément mais localement une partie de la planète.

Que de tels « accidents » surviennent épisodiquement pour des micro-organismes aux temps d'adaptation courts, je l'admet. Mais quid des nuisibles, par exemple les moustiques ? Ne vivant pas en zone tropicale, les moustiques représentent pour moi une source de boutons (tolérable) mais surtout un empêchement de dormir ; par quelle absurdité les moustiques se sont-ils trouvés dotés d'un moyen de vol qui fait autant de bruit ? Pour la discrétion de la piqure, l'évolution repassera. En fait, on peut considérer qu'ils ont ainsi survécu parce que les animaux n'avaient pas d'option valables de défenses, quand bien même ils entendaient l'horrible bruit. Pire, la fatigue imposée par le manque de sommeil devait bien leur permettre de sucer en paix.

Où est-ce que je veux en venir ? À ce que l'on peut aisément passer de l'influence des nuisibles microscopiques ou à 6 pattes à celle des bipèdes. Fut un temps où un pur nuisible ne ravageait qu'un voisinage limité - ce temps est bien révolu, les nuisances sont désormais mondiales. Et pourtant, plus que jamais, l'on a les moyens de claquer ces nuisibles, qui vrombissent à nos oreilles en nous avertissant qu'ils vont nous pomper le sang, vrombissent encore et toujours, et nous épuisent au cours des quelques luttes qu'on leur oppose. Pourquoi ne les écrase-t-on pas, plutôt que de les faire reculer à quelques rares coups de Baygon ?

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