mercredi, décembre 21, 2005

La phobie des uniformes privés

Au contraire de Brassens, que pourtant j'affectionne particulièrement, je n'ai rien contre les gens en uniforme, quel qu'il soit. Du moins tant qu'ils font leur boulot sans en abuser, mais c'est une autre affaire.

Par contre, j'ai beaucoup de haine contre ceux qui se targuent d'être farouchement défenseurs de leurs droits, ce qui se manifeste en général souvent par une animosité à l'encontre des policier mais surtout des différents agents de sécurité, contrôleurs, etc.

Typiquement, ce genre d'individu refuse (ou du moins, dit refuser) de présenter un justificatif d'identité à quiconque n'est pas policier. Cela prend des proportions ridicules quand il s'agit d'un agent de sécurité de l'université qui vérifie que les personnes qui sont dans le parc privé à une heure indue sont bien des étudiants (ou des membres du personnel) ... Vu que, si l'on ne coopère pas à sa demande (du reste amicale), il sera bien forcé d'appeler les forces de l'ordre pour qu'elles procèdent au contrôle d'identité - et s'il le fait, il sera irrémédiablement classé « fasciste », voire note afférente.

Dans le même ordre d'idée, il y a les contrôleurs : franchement, quand on prend un moyen de transport en commun sans payer, on sait parfaitement ce qu'on fait. Je suis passablement agacé à chaque fois que j'entend parler de « ces salauds de contrôleurs », qui si l'on en croit le vulgaire prendraient un malin plaisir à verbaliser. Évidemment, personne ne fait jamais remarquer que les fraudeurs sont eux la cause de la hausse des prix du transports (parce que moins de fraudeurs signifie une meilleure rentabilité, donc potentiellement des prix plus bas). Et là encore, il y a toujours les même guignols qui sont fiers d'annoncer qu'ils n'ont pas à présenter leurs papiers aux contrôleurs qui ne sont pas assermentés, et c'est reparti pour un tour !

Les exemples sont trop nombreux pour être tous cités ici. Mais c'est quand même fou le nombre de crétins qui, soit-disant fiers de leurs libertés individuelles, s'en servent comme d'un prétexte pour pouvoir cracher à la gueule de personnes faisant normalement leur boulot, lequel boulot est de surcroit fort utile.

mercredi, décembre 07, 2005

De retour ... sur la circulation à pied

Comme disait Rousseau, « quand on veut voyager, il faut aller à pied ».

Pour des raisons qui n'ont rien à voir avec celles qu'il développa, je suis tout à faire d'accord avec lui (essentiellement, écologie et santé), et je pratique autant que faire se peut les déplacements à pied - le reste du temps, je prend le métro ou les transports en commun, comme vous l'aurez deviné en lisant les autres messages.

On entend souvent les automobilistes se plaindre des dangers de la circulation, de ce que les autres ne savent pas conduire, etc. Eh bien moi, je peste contre les piétons chauffards :

- Qui stationnent pour tailler le bout de gras en plein milieu du trotoir, interrompant le flot piétonnier et demandant soit de forcer le passage, soit de passer par la route.

- Qui marchent à N de front, ou bien avec des chiens tenus en laisse, de telle façon qu'ils bloquent tout le trotoir, et bien sûr à une allure de tortue, voir le premier point pour les inconvénients. C'est aussi valable dans les escalators, quand on est obligé de les prendre, puisque les gens ont tendance à s'y arrêter et à bloquer ceux qui veulent monter.

- Que peuvent constituer les vélos et rollers, qui je l'accorde ont rarement la place de circuler ailleurs, mais qui ne se conduisent pas toujours très élégamment (et je reste poli).

Le pire, c'est que souvent quand l'homme pressé que je suis ose demander aux importuns de s'écarter, les regards qu'on me lance me font bien comprendre que je suis un dangereux tyran, que la rue leur appartient, qu'il est naturel de ne pas prévoir que d'autres puissent vouloir l'utiliser. C'est à ces moments là que j'ai vraiment des pulsions haineuses ...

Voilà pour aujourd'hui, et je devrais me remettre à poster régulièrement, si le boulot ne me happe pas de nouveau ...