mercredi, juillet 11, 2007

Haine estivale

Ma haine va tout droit à l'été en général et au soleil en particulier. Il y a une bonne raison à cela : ma peau n'est pas sans une certaine similitude avec des feuilles papier A4. Même blancheur, même finesse, bref le soleil me brûle avec une aisance qui fait certes rire les petits enfants - « oh, il est tout rouge le monsieur ! » - mais reste douloureux. Je remercie au passage, coup de pub gratuit, l'inventeur de la biafine. J'ai du à moi seul consommer la moitié de la production mondiale.

De plus, si je reconnais au temps estival le mérite de raccourcir les jupes et rallonger les jours - y a pas qu'eux, comme le dirait le lecteur desprogeophile ayant reconnu le début d'une citation - il faut reconnaitre aussi qu'il fait resortir toutes sortes d'énergumènes qu'on pensait enterrés avec l'hiver. L'été, c'est la comédie humaine version dramatique. On part avec l'espoir de rencontrer quelqu'un, on rentre avec des idées de meurtre : de l'âme soeur à l'amer sort.

Enfin, l'été c'est le temps de la transpiration. La sueur, géniale invention de la nature, qui permet de s'endormir dans un lit et de se réveiller dans une piscine - les plus optimistes diront que c'est toujours un succédané de plage.

Vivement donc l'automne !