lundi, septembre 05, 2005

L'influence du temps qu'il fait

Pourquoi les gens n'aiment-ils pas la pluie ?

Et plus généralement, pourquoi la météo semble-t-elle aussi importante au vulgum pecus ? Autant je peux comprendre un intérêt historique, potentiellement toujours d'actualité pour les agriculteurs et autres métiers directement concernés, à la rigueur pour les pratiquants des rares sports où le temps est important, autant pour le reste de la population, j'avoue mon incompréhension.

D'abord, être mouillé c'est quand même assez anecdotique : une bonne serviette, et hop il n'y parait plus. Et puis c'est même assez divertissant, ça rompt un peu la monotonie.

Ensuite, quand bien même serait-on allergique à l'eau, voire permanenté de frais et peu désireux de devoir retourner immédiatement chez le capilliculteur, la technologie moderne produit des miracles : les parapluies et les imperméables à capuche.

Ainsi, le temps qu'il fait ne devrait avoir qu'une influence très limitée sur nous autres, habitants d'un pays au climat modéré, protégés de l'ire des cieux que nous sommes, engoncés dans nos K-ways. Et pourtant, invariablement, inéluctablement même, qu'il pleuve un peu, que quelques gouttes tombent, et c'est l'hallali. Je me retrouve cerné de toutes parts par les commentaires, les plaintes, les analyses, les jérémiades et les prédictions ...

Ah, ils ont l'air fins, tous autant qu'ils sont, à se lamenter pour un peu d'eau, à éructer interminablement, et comble du ridicule d'un air docte, tout ce qu'ils ont pu accumuler au cours de leur vie de lieux communs météorologiques. Le pire, c'est que cette culture du temps qu'il fait est probablement l'une des amorces de conversation les plus en vogue de nos jours, alors qu'elle est vide de tout intérêt.

Le temps influence, si je dois en croire l'opinion vulgaire, les mentalités et le comportement : dans mon cas, c'est indirectement vrai. Le mauvais temps me met de mauvaise humeur, par seule anticipation de la nuisance imbécile qu'il va provoquer !

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